L’étude de diagnostic a permit d’identifier les désordres majeurs de l’église, avec notamment un défaut d’enrobage des bétons, courant lors de l’usage de ce matériaux lors de cette période de construction. Cela mène ainsi à l’éclatement des aciers, particulièrement en matériaux de couverture, causé par l’infiltration des eaux et à la stagnation de l’humidité au sein du matériaux. Différentes entrées d’eau au sein même du volume intérieur, mènent à l’apparition de sel au sein des enduits couvrant l’ensemble de la surface des voûtes de l’édifice.
Suite aux désirs de la maîtrise d’ouvrage, différentes propositions d’aménagement d’un logement d’accueil pour les pèlerins ainsi que des sanitaires publics ont été réalisés. En outre, l’étude historique a permit de distinguer l’état de conservation exceptionnellement originel de l’édifice, à l’exception des aménagements liturgiques qui ont été modifiés suite au concile Vatican II (1962-1965). Différents scénarii d’aménagement du chœur ont ainsi été réalisés, dans l’objectif de restituer l’état originel du chœur, dont certains éléments sont aujourd’hui déposés en parfait état de conservation, en concordance avec la liturgie actuelle.
Une collaboration avec les services de la DRAC (direction régionales des affaires culturelles) de Normandie, a permet par ailleurs de statuer sur différentes hypothèses de restitution/restauration de l’édifice. Ces discussions se sont notamment portées sur les techniques de protection des bétons, la restitution d’une horloge en façade occidentale dont de nombreuses photographies de 1936 permettent d’en attester le dessin, ainsi que différents aménagements permettant de sécuriser et de rendre accessible l’édifice aux personnes à mobilité réduite.